Ad Vitam Aeternam
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Lettre à Odile

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Message par Pulsat Mar 30 Déc - 21:30

Chère mère Noël,

Chaque année depuis longtemps maintenant, vous cheminez en quêtes de récits, de poèmes. Cette année encore, vous allez donner un peu de bonheur aux membres de cette communauté, en leur offrant des cadeaux. C’est Noël !
En ce bout d’an, une histoire unique vous sera contée. Unique puisque c’est la nôtre, à Odile et moi-même.
Il existe de nombreux livres retraçant notre histoire. Je vais essayer d’en extraire les plus belles images pour que ce noël soit également unique à vos yeux et vous apporte un peu de chaleur pour affronter les vents, la neige et le froid. Il s’agit d’une lettre, écrite par Pulsat.
Ceci est notre histoire : Odile et Pulsat, Ad vitam Aeternam
Pulsat prit la plume. Cette lettre d’amour pour sa femme Odile retraçait le passé, le présent et l’avenir. Un récit de leur vie, ni plus ni moins pour que le souvenir soit inscrit dans le marbre, signe de leur éternelle idylle.


« Souviens-toi Odile !
Les matins sanglants de silverworld étaient devenus coutumier pour Odile. Il fallait sans cesse survivre et espérer un monde meilleur. Blessée, transie de froid, elle attendait la mort comme une fatalité, comme une délivrance.
La chaleur de son corps s’échappait, lentement, lorsqu’elle vit un ange, les cheveux longs, bouclés, des yeux d’un vert émeraude, le tain halé, des dents d’albâtre, un corps dessiné à l’encre des cieux. Il portait un pantalon de cuir, un long manteau du même acabit, ample au poignet, donnant une apparence de puissance et de bonté. Un diadème recouvrait son front, un médaillon avec une croix reluisait sur son torse. Dans sa main droite une épée et dans la gauche une lumière éblouissante et céleste.
Il passa longuement sa main sur son visage, sur ses épaules, n’oubliant nulle partie de son corps.
-Les anges n’ont pas d’ailes, songea-t-elle ? –
Elle sombrait alors que Pulsat l’emmena, dans ses bras, à l’abri du froid et du vent. Dans une cabane en bois, sur des bottes de paille, Pulsat déposa la panthère noire blessée. Le souffle court, la bête reprenait néanmoins quelques forces et retrouvait peu à peu sa chaleur vitale. La neige redoublait dehors, Pulsat recouvrit l’animal avec son manteau de cuir et de fourrure ; il s’assoupit à son tour.
Les heures passèrent et Pulsat ouvrit les yeux, encore atone des longues veillées de ces dernières semaine à aider les jeunes guerriers dans leur quête. Il sentait deux poids sur son torse nu et le souffle chaud, régulier d’un félin. Les griffes n’étaient pas sorties et le regard affectueux de l’animal ne laissait pas entrevoir une quelconque marque d’agressivité.
Pulsat lui sourit.
C’était en 2005. L’homme et la bête ont changé depuis. Le jeune prêtre avait ce don de transformer les choses, les humains, la matière et ce fut en femme , d’une beauté sans conteste, qu’Odile quitta son apparat de panthère noire.
Ils connurent la disette, la peur et la lâcheté des Hommes. Mais ils sortirent toujours vainqueur de ces obstacles, avec leur amour grandissant chaque jour, chaque heure, chaque minute.
Ils se marièrent en 2007, sous les ordres de Béorn, leur pape, leur ami. Il s eurent de nombreux enfants qu’ils adulèrent et éduquèrent avec la sagesse d’un père et la pédagogie d’une mère omniprésente.
La longanimité de ce couple finit par triompher du mal, de la tromperie et du temps.
Ils endurèrent le machiavélisme d’autrui, l’ostracisme des uns, les sujets scabreux des autres sans jamais renoncer, sans jamais renâcler à la besogne, mais en s’aimant plus que tout être vivant en ce monde.
Le clan Ad vitam Aeternam vit le jour. Une guilde d’ami, une famille.
-Pulsat, je t’aime, chuchota Odile
-Idem, lui répondit-il.
C’était sa façon de ne pas être comme les autres, ses actes et ses gestes tendres suffisaient à prouver à la jeune et belle femme tout l’amour qu’il éprouvait pour elle.
Les combats finirent par laisser la place à l’édulcorante saveur du repos dans les bras de son épouse, le repos du guerrier, en quelque sorte. Suaves, presque sucrés, ses baisers foisonnaient sur le corps de Pulsat , il eut aimé que cela ne cesse jamais. Une vie dans les bras d’Odile n’est pas assez longue, comment pérenniser cet amour pour qu’il devienne eternel, infini ?
Odile, elle, ne souhaitait qu’une chose, une seule. C’est de l’entendre prononcer ce mot magique, tant attendu, rêvé chaque nuit et que Pulsat l’emmène loin de ce monde sanguinaire pour qu’enfin, ils vivent heureux.
Et ce jour arriva, pendant qu’ils vaquaient à leurs besognes respectives, l’un chassant pour se nourrir et l’autre parcourant les terres à la recherche du quidam dans le besoin.
Pulsat rentra le soir et regarda sa femme passionnément, il s’assit à sa table, le repas fumait et le feu crépitait dans l’âtre de leur foyer.
-La journée s’est bien passée ? Interrogea-t-elle.
-oui, parfaitement, comme d’habitude, j’ai cependant apporté quelque chose pour toi, d’inhabituel, d’unique. Cette phrase simple de trois mots, cachés au fond de mon cœur et que je n’arrivais pas à exprimer jusqu’alors, de peur peut-être de ne pas savoir les prononcer devant tant d’amour et de beauté… Je t’aime !-

Les larmes coulèrent sur les joues de la jolie guerrière, elle bondit sur Pulsat pour l’embrasser. Leurs corps sombraient dans le pêché charnel pour qu’ils ne fassent plus qu’un. Mais cela, c’est une autre histoire … ».

P.S : Odile, tu es ma vie !

Pulsat.                                          Lettre à Odile Pulsat10
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