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Betanaelle - souvenir

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Message par Betanaelle Lun 19 Avr - 8:52

Ce récit est tiré d'un RP que j'ai fait à mon level 400. J'étais alors dans le clan des "Anges de la nuit".

*Le soir autour d'un feu de camp le clan est assemblé pour une réunion fraternelle. Sans qu'on lui demande, Betanaelle prend la parole*

Être la sixième bouche à nourrir n'était pas une mince affaire dans une famille très pauvre de paysan, forcément il ne restait plus grand chose au petit dernier.

Moi je suis la septième à avoir survécu plus d'un an, puis la sixième à avoir survécu plus de trois ans.

Très tôt nous avons du mettre la main à la patte ; travail des champs, nettoyage de la masure, bricolage, corvée en tout genre et même braconnage sur les terre du seigneur pour essayer d'améliorer l'ordinaire.

Bien sur pas de gros animaux, des oiseaux et des lapins, des poissons dans la rivière.

Un peu de viande quoi ! C'est rare la viande.

Mon frère ainé devant garder le petit bout de terre de mon père, les autres enfants ne servaient pas à grand chose, surtout les filles.

Ma sœur ainé fut marié à l'age de 14 ans à un gros cochon de paysan de 20 ans, plus riche que nous et surtout plus abrutit.

Il ressemblait trop aux cochons qu'il engraissait.

C'est bon le cochon mais nous on ne pouvait pas en avoir beaucoup, car notre terre nous servait juste pour le blé pour nous et pour la dîme au seigneur.

Des fois on en avait un et c'était une fête quand on pouvait le manger.

Un an après elle était enceinte jusqu'aux yeux la pauvre et heureusement que nous sommes robuste parce que sinon elle en serait morte.

Heureusement c'est le bébé qui est mort à la naissance, elle avait eu droit à un an de répit avant son suivant.

Ma mère est morte quand j'avais 8 ans, à cause d'une énième grossesse.

Le bébé aussi d'ailleurs.

Je suis sure qu'ils sont plus heureux maintenant là où ils sont.

Mon père a marié ma seconde sœur à ce moment là, à une petit commerçant du village, elle avait 13 ans mais était beaucoup plus grande que les filles de son age.

Elle aurait pu tomber plus mal, il savait lire et écrire, mais ça ne l'empêchait pas de la faire travailler tout le temps.

Elle avait 2 repas par jour au moins.

Moi je préférai chasser, je ramenai souvent des petits oiseaux et des lapins, ce qui était bien agréable, même avec un seul repas par jour, mais pas tout le temps parce que je devais aider à la ferme.

A 11 ans je suis allé aidé ma sœur en ville, elle était enceinte bien sur, de jumeaux, et ne pouvait pas trop bouger sinon elle risquait de perdre les bébés.

Son mari par un éclair d'intelligence soudain, la laissa se reposer les derniers moi de sa grossesse et c'est moi qui travaillait à sa place.

C'est comme ça que j'ai appris à lire et compter et un peu à écrire, mais ce n'est pas facile.

C'était pas trop mal et je suis restée juste après l'accouchement de 2 bon gros garçons.

Jusqu'au jour ou mon beau frère voulut me mettre la main sous la jupe.

J'étais encore qu'une gamine même si j'avais le petit bout des nénés qui poussait.

Je me suis enfuie aussi vite que j'ai pu chez mon père vous pouvez me croire.

Mon frère ainé c'était marié et c'est lui qui faisait tourner la ferme, il s'était mis dans l'idée de défricher un bout de terre boueux à coté de chez nous.

Mais cette terre appartenait au seigneur et il fallait son accord.

Le seigneur fut vite d'accord car de toute façon il n'en faisait rien de cette terre et en plus c'était pas lui qui allait la travailler et il en récolterait une partie.

Donc nous fûmes mit à contribution bien sur pour arracher les arbres, clôturer, endiguer la terre.

Bref un sacré travail car cela nous prit 2 ans quand même.

Mais le seigneur n'était pas tellement contant, lui il voulait tout de suite du blé.

Moi j'avais dépassé mes 14 ans et un jour le seigneur vient nous voir.

Lui qui ne s'intéressait pas à ses gens d'habitude, il aurait mieux fait de se casser les jambes et d'avoir perdu toute ses dents, quoiqu'il ne lui en restait plus beaucoup.

Il cria après mon frère, voulait une compensation pour le retard et me regardait d'un sale air.

C'est le soir que je compris ce qu'il voulait l'ordure, mon frère ne me cacha pas la vérité.

"Béta le seigneur te veux au château, tu y travailleras au cuisine ou dans les chambres, tu seras mieux nourris qu'ici, c'est une chance pour toi. Tu partiras demain matin."

Je ne dis rien, j'avais bien compris de qu'elle cuisine il s'agissait et de ce qui se passerait là bas.

Je n'en veux pas à mon frère, il aurait pu me faire partir le jour même avec le seigneur et il savait très bien que là bas je mangerai à ma faim, même si je serai encore plus soumise.

Dès l'aube je pris mes maigres affaires, c'est à dire ce que j'avais sur moi, plus un petit couteau que mon beau frère m'avait donné pour m'amadouer, un bâton et ma vieille couverture qui devait avoir servit à 10 générations avant moi.

Et je m'enfuie.
*Pendant quelques minutes la jeune femme semble être ailleurs, ses yeux sont fixés sur le feu, puis elle reprend.*

Je suis allée aussi loin que je pouvais pour sortir du territoire du seigneur et puis j'ai chassé, il fallait bien que je mange.

Pendant plusieurs semaines je vécu ainsi, dans les bois, j'utilisai la peau des animaux comme couverture et je marchais dans trop savoir vers où.

Quand je rencontrai finalement une route je la suivit.

Après tout les routes ça va d'une ville à une autre, donc ...

Bien sur je ne marchais pas sur la route, mais je la longeais toujours dans la forêt, prête à me cacher au moindre problème, comme des soldats ou des brigands.

C'est comme ça que je tombais sur une carriole d'un marchand qui était attaqué par deux brigands.

Je m'approchais en silence pour voir de quoi il en retournait.

L'homme étais avec son épouse enceinte et les brigands les avait jeté par terre, il les tapait avec des bâtons.

Je ne sais pas ce qu'il m'a prit ce jour là, peut-être le fait de voir qu'on battait la jeune femme, que cela me faisait penser à ma sœur et le gros cochon, toujours est-il que je fonçais sur comme une furie et que je frappais avec mon bâton l'un des hommes.

Je pense qu'ils ont du avoir très peur de l'espèce de chose que j'étais à cet instant, sale et couverte de peau d'animaux, une véritable sorcière.

Le coup du lui briser le poignet car il lâcha le bâton, l'autre homme voulu me frapper, mais je l'évitais sans problème.

C'est à ce moment là que le marchand sortit une petite dague et frappa lui aussi.

Le coup fit une belle entaille et les deux s'enfuirent en courant.

Le marchand aurait pu avoir peur de moi mais ce ne fut pas le cas, il me sourit et me remercia, me présenta à sa femme tout en l'aidant à se relever, cette dernière bien que fatigué me serra dans ses bras.

Disons que c'était les personnes les plus gentilles que je rencontrai jusqu'à présent.

Il achetait des peaux pour en faire des vêtements et là il revenait avec une cargaison.

Il me posa bien sur quelques questions sur moi, mais il n'était pas très curieux.

Au final il me proposa de travailler pour lui, car il trouvait ma tenue en peau désastreuse.

Peut-être voulait-il me remercier de la meilleure des façons, en m'apprenant un métier, plutôt que de me voir vivre dans les bois.

Je partis donc avec lui dans sa ville et j'y restais un an environ.

J'appris à calculer et a faire des vêtements en cuir, du manteau à la jupe.

*Machinalement une petite main passe sur sa jupette de cuir, aussi douce qu'une peau de bébé, presque comme une seconde peau*

Je mangeais à ma faim, j'étais propre et avec les chutes de peau je pouvais me faire tous les vêtement que je voulais.

Et surtout j'étais payé !

Quelques pièces d'argent quand il vendait bien ses vêtements, ce qui arrivait assez souvent.

A 16 ans j'avais atteint ma taille actuelle, j'étais une petite jeune fille/femme maigrichonne mais agile et robuste.

J'avais apprit que l'on recherchait des personnes pour peupler une région qui s'appelait Boudok et donc je pris congé de mes amis en les remerciant bien fort.

C'est comme ça que je suis arrivée dans la région, la suite vous la connaissait.

*La jeune femme s'arrêta soudain de conter, elle s'allonge et rabat ses couvertures sur elle et s'endort dans le crépitement du feu*

Le lendemain matin Betanaelle avait disparu.

Elle s'était évaporée ne laissant que la place vide à coté du feu.

Les rares traces sur le sol indiquait la direction de Dusso ...

Les jours suivants une rumeur disait avoir aperçu une petite jeune femme emmitouflée dans des fourrures qui se dirigeait vers la ville de Glace
.
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Message par Betanaelle Ven 2 Aoû - 8:15

Ce RP a été écrit pour l'animation qui faisait suite à la guerre de l'Agminis Sententia.

Cette animation fut pour moi le plus grand moment de jeu sur SW
Betanaelle a écrit:C'est ainsi que je me retrouvais enrôlée dans cette étrange armée du nom de l'Agminis Sententia, notre chef, l'empereur de la Dark-Alliance, Maskiro en personne nous a tous regroupé dans l'enceinte de la forteresse et il nous fit un petit discours.

Des mages et des guerriers, jeunes et plus âgés nous l'écoutions tous attentivement.

"Bienvenue mes amis. Si vous êtes présent ici c'est que vous êtes suffisamment courageux pour oser défier les forces du mal.
Et que vous avez encore un semblant d'honneur. Vous pensez surement que c'est suffisant pour vaincre. Et bien vous avez totalement tord : les cimetières regorgent de personnes honorables et courageuses...
Bien que nous ayons déclaré une guerre contre Etejena et ses sbires, ce ne sera pas une guerre habituelle que allons mener, en effet nous serions balayés par les forces de nos ennemis dans ce cas. C'est une tactique de guérilla que nous allons utiliser. Et c'est pourquoi vous êtes là, pour apprendre ces techniques, puis nous pourrons les appliquer contre nos ennemis.
J'ai fait appel à un de mes conseillers, expert en la matière, il s'agit de Isamu Samsara."

L'entrainement commença presque tout de suite, il était basé sur le regroupement rapide pour frapper un adversaire, puis par une dispersion tout aussi rapide.

Des cartes furent emmenées pour nous familiariser avec le terrain, en particulier Kedok, là où les forces du mal se regroupent le plus souvent.

Je n'avais jamais vu de carte aussi détaillée que celle que l'on nous apporta et j'appris à les déchiffrer sous la direction de Goku, un grand érudit, l'ambassadeur de la Dark-Alliance en personne qui nous avait rejoint

L'entrainement ne me gênait pas du tout, bien au contraire, ne suis-je pas une chasseuse, se déplacer en silence, se fondre dans le terrain, et frapper sur le gibier pour le tuer, après tout c'était la même chose.

Très vite les premières battues furent organisées, au début tout étions en retard dans les regroupements et les frappes, mais pas pour très longtemps, nos coups devinrent de plus en plus efficace.

Nous étions enfin une force dangereuse, pas aussi forte dans une bataille rangée que les forces du mal, mais redoutable dans les attaques rapides et furtives, après lesquelles nous nous regroupions en attendant de pouvoir frapper à nouveau, insaisissables.
Le temps passa, les combats étaient de plus en plus fréquents, les sortilèges des magiciens noirs répondaient aux sortilèges des mages blancs de l'Agminis Sententia, les épées magiques s'entrechoquaient, dans des éclairs bleutés. Jusqu'à ce que le ciel et la terre sembla comme se déchirer dans un fracas titanesque qui me fit dresser les cheveux sur la tête.

C’est à ce moment là que nous vîmes les deux entités primaires, Michaël et Simyaël, créatures du bien et du mal issues d’un autre monde.

Mais le combat n’était pas terminé pour autant, bien au contraire, la plus grande bataille ne notre époque ne faisait juste que commencer.
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Message par Betanaelle Sam 10 Aoû - 5:12

RP fait pour la quête du grimoire
Betanaelle a écrit:Cela faisait plusieurs mois qu’elle était partie en chasse et au départ rien d’inhabituel, la récolte d’ingrédients était toujours un commerce intéressant, peaux d’animaux, écailles, griffes et bien d’autres choses. Tout se monnayait suivant les besoins, il suffisait de connaitre les bonnes personnes.

Son terrain de prédilection étant depuis de nombreuses années Sato, elle y connaissait le moindre recoin, la moindre pierre, le moindre grain de sable. Aussi fut-elle fort désappointée quand elle trouva un morceau de vélin dans la tanière d’un dragon de roche.
Curieuse elle essaya de le déchiffrer, ce qui lui prit un long moment. Après tout elle n’était qu’une sauvageonne, une coureuse des bois, elle ne pratiquait pas la lecture, même si on lui avait appris il y a longtemps à lire et écrire.

Dubitative, elle rangea le vélin dans son sac bien rempli.
Je ne vois pas de qui on parle. Je verrai plus tard, mon sac est plein, il est temps de revendre tout ça.

Elle prit le sifflet d’argent qui servait à appeler le dragon voyageur des mondes et direction Dusso pour aller à la ville des glaces.

Elle marchait d’un pas rapide, déjouant les monstres de la région, puis emprunta la route glacée qui menait vers sa destination quand soudain elle remarqua un objet familier pris dans la glace de la route.
Un vélin, comme celui qu’elle avait trouvé sur Sato, mais prisonnier dans la glace.
Elle libéra facilement l’objet et le regarda plus attentivement. C’était bien un vélin, du même type que l’autre, elle ne pouvait pas se tromper, elle avait des années d’expérience en matière de peaux pour le savoir. Le texte était différent au premier abord.
Si le froid ne la gênait pas trop, elle préféra quand même poursuivre son chemin vers la ville où elle l’examinerait plus tranquillement devant un plat chaud.

Elle alla directement au marché de glace, auprès de qui elle reçut un bon petit pécule pour tous les ingrédients vendus, puis elle entra dans la taverne du glacier pour un repas chaud qui ne serait pas de refus.
Elle commanda la spécialité locale, du potage de citrouille terrifiante et pour dessert de la gelée de blob argenté et s’assit dans un coin à l’abris du regard.
En attendant qu’on la serve elle sortit les deux vélins et commença étudier celui qu’elle avait trouvé sur la route gelée, puis l’autre.

Elle était tellement absorbée par le déchiffrement des mots qu’elle fut surprise par l’arrivée du tavernier, ce dernier tenait on ne sait comment un grand bol fumant, une miche pain, une cruche en terre, un verre en bois et des couverts en équilibre sur un seul bras. C’est tout en les disposant sur la table qu’il parla.

- Mais je vois que vous aussi vous avez trouvez ces vélins, de nombreux voyageurs en ont ramassé sur la route et on m’a même dit qu’on en trouvait sur les autres mondes.
- Comment se fait-il qu’il y ait autant de Vélin ? c’est étrange …

L’aubergiste ne répondit pas, il s’en alla vers une autre table, un autre client. La jeune femme le suivait des yeux tout en réfléchissant, elle s’attaqua à la soupe le pain dans une main et la cuillère en bois dans l’autre. Elle mangea très vite, comme à son habitude et ne finit même pas la gelée de blob. Elle connaissait un endroit sur les terres de Dusso qui pouvait correspondre à la définition du Vélin des glaces, aussi elle s’y rendit d’un pas rapide car c’était complètement à l’opposé de sa position de la ville de glaces.

Elle découvrit enfin ce qu’elle cherchait, une ville en ruines qu’elle n’avait fait que traverser dans le passé, sans chercher à savoir ce qu’elle était. On voyait toujours les stigmates du feu, la neige éternelle de la région n’avait pas changé l’endroit qui restait dans le même état d’année en année. Seul un bâtiment en pierre noircie par les flammes tenait encore debout. Elle chercha un panneau qui indiquait toujours le nom de l’endroit. En fait c’était une stèle, en partie cachée dans la neige sur laquelle on pouvait lire Sanctuaire d’Evysrea.

C’est donc comme ça que se nommait la ville, pensa-t-elle. De toute façon il n’y a pas âme qui vit ici.

Elle sentit alors dans le sol les vibrations de la course de quelques grosses bêtes et sortit en un éclair sa lame enflammée. Le combat fut bref, les cerbères tués, leur corps se décomposa en poussière noirâtre.

Rien à récupérer, c’est pourquoi l’endroit ne l’avait pas intéressée dans le passé. Elle sortit le sifflet pour se rendre vers Boudok.

Le voyage fut rapide, mais ne sachant pas où se trouvaient les vélins elle décida d’aller chasser le dragon vénérable divin qui se cachait dans la partie montagneuse, en passant par la forêt elle aurait déjà exploré presque la moitié de Boudok et si elle ne trouvait rien, elle irait voir les autres régions.

C’est dès le début du  long chemin qui traversait la montagne qu’elle trouva ce qu’elle était venue chercher. Là où se trouvaient les golems de pierre, elle trouva plusieurs Vélins, tous identiques. Elle prit le temps de s’asseoir et d’en déchiffrer un.

Encore une énigme, décidément ceux qui avaient écrit et déposé les Vélins avaient un but étrange. Mais ce qu’elle y lit fit soudainement resurgir une discussion qu’elle avait eue avec son ami Pulsat, concernant les éléments de la nature. Au nombre de quatre, il y avait le feu, l’eau, la terre et l’air. Les mages avaient utilisé ces éléments pour faire les sortilèges élémentaires qu’ils utilisaient.

Elle rangea soigneusement le vélin avec les autres puis continua sa route vers La Carrière, la petite ville au cœur de la montagne car c’est dans cette zone qu’elle trouverait les dragons vénérables d’or…

Après être resté plusieurs jours à chasser elle fit le voyage vers Kedok, curieuse de savoir si elle allait trouver un autre de ces vélins mystérieux.

Ce qui tombait bien c’était qu’elle devait récupérer là aussi de nombreuses écailles de dragon, les objets parmi les plus recherchés des terres d’argent.

Kedok avait toujours été un endroit étrange pour elle, ses déplacements sur cette terre y étant très peu fréquent, il y avait de nombreuses zones presque inconnues, en particulier la région centrale très montagneuse. En fait c’était un vrai labyrinthe  et c’est dans cet endroit qu’elle trouva plusieurs vélins qui étaient piétinés par des taureaux ailés assez belliqueux, animaux très fréquents dans cette zone. Leur chair était heureusement consommable, bien que très dure et peu nourrissante.

Elle prit un peu de temps pour arriver à déchiffrer le vélin. Elle resta cependant dubitative, ce demandant encore une fois qu’est-ce que pouvait être le sens caché de tout cela.

Après s’être un peu rassasiée, elle se dirigea vers une zone de chasse à dragon vert qui se trouvait à l’extérieur du labyrinthe, par change elle trouva des traces qui indiquaient qu’un dragon vénérable se trouvait dans les parages, leurs écailles étant très réputées, elle ne serait pas venue pour rien si elle arrivait à l’occire.
La chose fut plus facile qu’il n’y paraissait et la récolte en écailles fut bonne, cependant elle s’était beaucoup éloignée. Elle chercha donc un raccourci pour rejoindre la ville des blobs qu’elle savait très proche. Elle traversa donc une forêt, mais hélas des montagnes se dressaient empêchant de s’y rendre par ce chemin, elle serait donc obligée d’aller au sud en Nébulia pour dormir. Ou de reprendre le dragon voyageur car elle n’aimait pas du tout cet endroit.

C’est en faisant demi-tour dans la forêt qu’elle arriva dans une clairière au milieu de laquelle trônait un énorme chêne. Le plus remarquable était la porte et les fenêtres qui étaient taillées à même le tronc. Il semblait y avoir des personnes à l’intérieur, aussi s’approcha-t-elle sans crainte. C’était peut-être une auberge, ce qui l’arrangeait. Elle entra donc.

Il y avait un comptoir derrière lequel étaient visibles des étagères sur lesquelles on pouvait voir de nombreux livres de tailles et de formes identiques. Seule la couleur était différente. Elle s’approcha et fut presque surprise quand une sorte de gnome surgit soudain de derrière le comptoir et malgré qu’il fut debout sur un tabouret il n’arrivait pas à dépasser la taille de la jeune femme. Pour une fois que quelqu’un était à sa taille. Ce n’est qu’après qu’il commença à parler qu’elle s’aperçut qu’en réalité c’était plutôt un gobelin.

- Ca veut quoi ma toute belle ? Ca être une chasseuse moi voir. Ca a de beau livre à vendre pour apprendre à chasser les dragons. Ca être un savoir très ancien. Ca être intéressé ?
- Comment s’appelle cet endroit ?
- Ca être au vieux Goodcul ma toute belle.

Le gobelin la fixait avec ces petits yeux rouges puis il finit par apercevoir un bout de Vélin qui sortait de son sac.

- Ca a des vélins ma toute belle. Ca cherche des réponses. Ca a peut-être trouvé certaine. Hihihihi !

Il sauta en l’air pour faire une cabriole, réussit à se rétablir sur le tabouret et fixa la jeune femme tout en continuant à pousser des cris.

Est-ce que c’était la réponse au vélin qu’elle avait trouvé dans le labyrinthe ? Et pourquoi ces vélins ? Pourquoi des questions ? Tout se mélangeait dan la tête de la jeune femme.

Elle chercha à avoir des renseignements de la part du gobelin, mais celui-ci ne voulait que vendre les livres et refusa dans dire plus sur les vélins, à l’exception qu’il y en avait un dans chaque région de Silver World, ce qui lui avait déjà été dit.

- J’ai trouvé un vélin sur quatre des terres argentées, mais pas encore celle de Baduk.
- Ca lui manque Baduk ! Oui ! l’animal aux trois animaux ! hihihihi !

Déciment, le gobelin était très agité.
Peut-être donc qu’en se rendant sur Baduk elle découvrirait le fin mot de cette étrange histoire. Aussi décida-t-elle de s’en remettre encore une fois au dragon voyageur.

Baduk !
Toujours aussi animé et les villes sont pleines de voyageurs. Telle est la première des régions de Silver World.
Finalement le gobelin l’avait aidée, volontairement ou pas, en lui donnant la définition d’une créature que l’on trouve sur cette terre, c’est la chimère qui est faite de trois animaux, lion, chèvre et dragon. Peut-être que c’était là où cette créature se trouvait que l’on pouvait obtenir le dernier des vélins. Aussi si rendit-elle sans plus tarder.

Elle mit à profit son voyage pour s’arrêter quelques instants devant la stèle de Michäel et pensa au temps de la guerre de l’Agminis Sententia et de tous ces amis, dont certains avaient disparu des terres argentées. Puis elle se dirigea là où se trouvaient les chimères.

Elle récupéra très facilement un vélin, trop même. Les créatures ne faisaient pas le poids contre elle ici. Et chercha un endroit tranquille pour le déchiffrer.

Elle s’installa sous un arbre et s’assit pour lire le vélin. Après l’avoir lu et déchiffré, elle se frotta le visage avec les mains comme pour se réveiller.  « Allez Beta, fait travailler ton esprit ! »

Son visage s’éclaira après de longues minutes de réflexion.  « Bon sang, mais c’est bien sur ! »

Elle se leva et ramassa ses affaires, puis se mit en route vers l’est et arriva enfin devant le grand bâtiment blanc. Sur un grand panneau était écrit Imprimerie des terres d’argent.

Elle resta sans bouger devant l’entrée, elle avait les vélins en main, mais elle ne savait pas vraiment ce qu’elle devait faire. Y entrer ! Mais pour dire quoi ?

La porte s’ouvrit pour laisser sortir un homme âgé, aux cheveux et à la barbe blanche, de grande taille et légèrement vouté par les ans, ou les années à se pencher pour travailler. Il portait une robe noire constellée d’étoiles brillantes, comme si c’était un morceau du ciel en pleine nuit.

Il se dirigea vers Betanaelle s’arrêta en face et commença à lui parler.

- Bonjour jeune fille, vous ne devriez pas rester là immobile, vous allez prendre racine
- C'est-à-dire que je venais chercher des réponses, mais je ne sais pas si on peut me les donner.
- Et bien si vous n’essayez pas, vous ne le saurez jamais n’est-ce pas. Je pense plutôt que vous avez trouvé les réponses aux questions mais que vous cherchez d’autres réponses. Il faut que vous soyez patiente, toutes les réponses viennent le moment voulu.
- Oui mais ! Enfin je veux dire que je n’ai pas toutes les réponses.
- Ce qui est important c’est que vous ayez fait l’effort de chercher. Les efforts sont toujours récompensés. Je pense que votre quête s’arrête ici.

Elle le regarda encore quelques minutes avant de faire demi tour en direction de la ville la plus proche. Elle entendît soudain l’homme lui parler.

- J’ai oublié de me présenter, je suis impardonnable, je suis le mage Eyvindir, pour vous servir.

Cria-t-il car elle était déjà loin. Elle se retourna tout en marchant pour lui faire un petit geste, un salut ou un au revoir.

Il souriait dans sa barbe blanche et semblait tout ravi. Il sortit alors un carnet d’une de ses poches. Un magnifique carnet de cuir noir. A l’intérieur les pages étaient faites de vélin. Un magnifique oiseau se posa alors sur son épaule ses plumes étaient à la fois bleues et vertes avec des reflets métalliques. Il ouvrit le carnet et tourna les pages, l’oiseau se pencha pour lire avec lui, car il y avait plein de noms écrits à la suite les uns des autres. Il arriva à une page presque vide et se mit à écrire avec le bout du doigt et par magie des lettres apparaissaient. On pouvait lire Betanaelle.

- Tu devrais prévenir notre ami maintenant, il trouvera une nouvelle recrue à la ville la plus proche d’ici.

L’oiseau s’envola alors, fit un tour au dessus du mage puis fila comme une fusée et disparu dans le ciel.


Dernière édition par Betanaelle le Ven 18 Oct - 0:47, édité 1 fois
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Message par Betanaelle Ven 18 Oct - 0:46

Rp fait pour la quête des cinq travaux
Betanaelle a écrit:Le vieux Roi de Lodaran était vraiment un casse pied.

Des énigmes, des questions et des objets à ramener. Sans compter des pièces d’or, beaucoup d’or. Il était d’une avarice reconnu.

Mais elle avait été prévenue il y a déjà un moment. Il posait toujours les mêmes questions qui emmenaient aux mêmes réponses. Du coup elle avait pu préparer sa rencontre depuis plusieurs mois. Et en dehors des auréoles du savoir, objet trouvables uniquement par des mages et après une recherche très longue, elle avait absolument tout. Bien rangé dans son sac ou en banque, on ne prenait jamais assez de précaution. Les voleurs sévissaient depuis quelques temps sur les terres d’argent.

Car le Roi ne savait pas que Betanaelle avait un coté écureuil. Un petit écureuil certes, mais patient et obstiné.

Ce sont ces amis qui lui fournirent les auréoles, Pulsat et LeMage principalement. Aussi dès qu’elle les eu en poche, elle se rendit auprès du vieux Roi.

Ce fut très simple du coup, vu qu’elle avait déjà tout.

Enfin, presque tout, elle eut beaucoup de mal à donner la dernière somme d’argent, elle eut beau négocier le Roi refusait de baisser le prix.

Elle finit donc par s’exécuter à payer pour avoir le dernier livre.


Dernière édition par Betanaelle le Dim 20 Avr - 7:47, édité 1 fois
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Message par Betanaelle Dim 20 Avr - 7:46

RP fait pour la quête des joyaux

Betanaelle a écrit:Il lui avait fallut du temps pour réussir à lire le grimoire. Le déchiffrer eux été un meilleur terme.

Elle se remit à le lire, car elle était captivé par la première histoire.

Une fois, deux puis trois, jusqu'à qu'elle en comprenne entièrement tout le sens.

"Des joyaux"

Comment pouvait-elle résister à l'idée d'en avoir un, bien à elle.

Un bijou quand on ne possède que sa tenue en cuir et son équipement de combat, c'est inestimable. Surtout quand on est une sauvageonne.

Les renseignements étaient très clair, la suite serait un jeu d'enfant.

Elle remercia la personne qui avait écrit cette histoire car sans elle impossible de deviner les ingrédients pour obtenir ce joyau.

Cela faisait déjà quelques jours qu'elle avait commencé à visité Edora, aussi reconnue telle facilement l'endroit où trouver les gargouilles des volcans. C'était dans la région de Volcania.

Il ne faudra pas oublier de ramener une pépite d'or pour sertir la gemme, le marchand en terre de feu était devenu son client favori, il appréciait les objets qu'elle lui vendait, ce coup ci ce serait elle qui lui achèterait quelques chose.

Pour la magie des glaces c'était encore plus simple, un tour sur Dusso et le tour serait jouer.


Elle prit donc le chemin de la terre glacée, un endroit qu'elle connaissait très bien ; alors qu'elle n'était qu'une jeune aventurière elle avait faillit y mourir de froid et fut sauver in extremis par Argan, le soigneur.

Elle sortit sa peau d'ours blanc et s'en drapa pour se protéger du froid. Bien que très légère, elle s'enfonçait toujours dans la neige jusqu'au mollet, ce qui gênait sa progression. Aussi avait-elle fabriqué avec des peaux et du bois, des sortes de patin qui lui permettaient de ne pas s'enfoncer.

C'est ainsi qu'elle arriva devant l'entrée de la forteresse de glace de la Reine des neiges, sans traces et sans bruit.

Il était difficile de savoir où se trouvait la porte, la paroi était entièrement faite en glace, rien ne pouvait trahir sa présence. Alors elle chercha des traces aux sols, ses talent de coureuse des bois en alerte, elle détecta enfin ce qu'elle recherchait, des anciennes traces gelées, recouverte de neige.

Elle frappa donc sur la porte avec son marteau, un son cristallin en sortie, d'abord faible puis plus puissant.

Comme à son habitude, elle attendit presque collé à la paroi dans un coin, que la porte s'ouvre, elle avait rangé son marteau, ne voulant pas se montrer agressive.

Quand elle s'ouvrit, des gardes sortirent, des elfes des glaces, très grand, aux cheveux entièrement blanc et aux yeux bleus clairs, ils tenaient en leur main une longue lance faite de cristal.

"Mais, il n'y a pas de traces au sol, qui a donc frappé sur la porte ? Est-ce une vilénie de quelques créatures fourbes et malfaisantes"
"Ce n'est que moi, une jeune aventurière qui demande audience à la Reine"

Les gardes étaient méfiant, ils pointaient leur lance vers elle.

"La Reine n'a que faire d'une sauvageonne qui se cache, elle préfèrerait voir un chevalier qui lui raconterait ses aventures"
"Je peux lui en raconter aussi des histoires, après tout il n'y a que moi, c'est mieux que rien."

Les gardes l'emmenèrent alors devant la Reine des glaces.

La reine semblait très triste, elle était assise sur un trône de cristal et ne souriait pas.
Après l'avoir salué et attendit.

"On me rapporte que tu as des histoires à raconter ! Je vois au moins que tu sais te tenir ce qui change de la plupart des aventuriers qui viennent ici, et même si tu n'es pas chevalier tu as peut-être quelques choses à dire. Si ce ne sont que balivernes tu seras enfermé dans un puits glacé. Dans le cas contraire tu seras récompensé"

La jeune fille la salua encore une fois.
"Je vais vous raconter comment une simple jeune fille à pu berner vos gardes, sans aucune magie, car je ne connais point ces choses."

C'est ainsi qu'elle raconta comment elle avait fabriqué un système pour marcher sans s'enfoncer dans la neige, comme elle était elle même très légère et habitué à se mouvoir en silence, elle ne laissait aucun trace sur le sol, enneigé.
De plus grâce à sa fourrure d'ours blanc, elle n'avait pas froid et pouvait se cacher dans la neige, jusqu'à disparaitre.

La Reine avait écouté attentivement l'histoire, elle frappa même des mains à la fin et sourit.

"Voilà qui est fort bien pensé, ton histoire m'a diverti et elle montre bien que nous ne devons pas toujours nous en remettre à la magie, que l'intelligence se voit même dans les petites choses. Tu as dit que tu ne connaissais rien à la magie, et bien je vais te faire cadeau d'un peu de magie de la glace, que tu utiliseras comme tu le souhaites"
Après avoir remercier et saluer la Reine, elle s'en alla.

C'est en comptant les éclats qu'elle avait récupéré et à l'histoire qu'elle avait raconté à la Reine des glaces, qu'elle pensa qu"un jour il faudrait qu'elle aussi elle écrive ses aventures.

Mais pour ça il faudrait qu'elle s'entraine.

Note à moi même, penser à récupérer de l'encre de pieuvre et des plumes de griffon ...
Betanaelle
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